Dernières actualités avec #La Réunion


Le Parisien
7 days ago
- Entertainment
- Le Parisien
Audiences TV : « OPJ » en tête sur France 3 devant TF 1 et la deuxième édition de « L'humour à la plage »
Un succès toujours au rendez-vous. France 3 est arrivé en tête des audiences ce mardi soir en proposant un nouvel épisode inédit de la sixième saison d'« OPJ » . La série policière, tournée cette fois à La Réunion, a attiré 3,232 millions de téléspectateurs en moyenne sur l'ensemble de la soirée, soit 20,2 % de part d'audience (PDA). Un score dans la droite ligne de la semaine précédente , puisque pour son retour, le programme avait captivé 3,32 millions de personnes (19,8 % du public). On relève tout de même le très faible pourcentage de la Trois sur les cibles commerciales, avec seulement 5 % des femmes responsables des achats de moins de 50 ans (FRDA-50) devant leur poste. Largement derrière, on retrouve TF 1 qui diffusait la deuxième édition de « L'humour à la plage » , avec 2,07 millions de téléspectateurs présents en moyenne, ce qui correspond à 14,7 % de PDA. Si la première partie a été suivie par 2,52 millions de curieux, un million a été égaré en cours de route au fil de la soirée. La Une peut tout de même se réjouir d'un large succès auprès des FRDA-50, 28,5 %, ce qui fait de la chaîne le leader sur cible ce mardi soir. Sur la troisième marche du podium, 1,55 million de nostalgiques des années « Tout le monde en parle » ont suivi l'hommage à Thierry Ardisson organisé sur France 2, 10,3 % du public qui était devant sa télévision pour se remémorer « l'homme en noir » . Le résultat reste faible sur les cibles commerciales (7,1 %), mais la Deux a depuis longtemps consenti à lâcher cet objectif, priorité des chaînes privées. Après la cata « Lego Masters » lundi, M 6 sort la tête de l'eau à la quatrième place, grâce à un numéro inédit du magazine « Zone interdite ». Consacrée aux « voyous de l'été », l'émission présentée par Ophélie Meunier fédère 1,18 million de curieux, soit 7,4 % de PDA, mais surtout 15 % des FRDA-50. On retrouve ensuite trois longs-métrages : France 5 a réuni 872 000 cinéphiles en rediffusant « Marius et Jeannette » de Robert Guédiguian (5,3 % du public), quand 598 000 fans des Bodin's ont profité de leur film « Bienvenue chez les Bodin's » sur W 9, soit 4,2 % de PDA. « Arthur et les Minimoys » qui repassait sur TFX, a séduit 515 000 petits et grands pour sa part, une part d'audience de 3,3 %.


Le HuffPost France
12-07-2025
- Politics
- Le HuffPost France
Il y a un an, Huguette Bello lançait le bal des comètes estivales du NFP
POLITIQUE - L'été des étoiles filantes. Il y a un an, jour pour jour, les partis du Nouveau Front Populaire s'écharpaient sur le profil du Premier ministre qu'ils voulaient imposer à Emmanuel Macron après leur (courte) victoire aux élections législatives. Une gageure, pendant que le président de la République tergiversait, gourmand de jouer la montre à la faveur des Jeux olympiques. Un coup d'oeil dans le rétroviseur s'impose. Souvenez-vous, nous sommes le 8 juillet 2024. Le NFP vient de remporter le second tour des élections anticipées, à la surprise générale. N'ayant pas réglé la stratégique question de l'incarnation en cas de victoire durant leurs intenses (et douloureuses) tractations, les quatre forces principales, insoumis, socialistes, écologistes et communistes cherchent désespérément le profil idoine pour rejoindre Matignon. Cette personnalité doit alors cocher plusieurs cases. Selon les désidératas de chacun, elle ne peut être un cadre des partis concernés. Exit alors Jean-Luc Mélenchon ou Olivier Faure, tous deux candidats plus ou moins officiels. Exit aussi Laurent Berger, l'ancien syndicaliste évoqué d'une phrase par Raphaël Glucksmann sur le plateau du 20 heures de France 2. Surgissent alors des noms, inconnus du grand public, qui occuperont le débat politique quelques jours durant. Seulement. Huguette Bello, puis Laurence Tubiana Huguette Bello est la première de ces comètes estivale. La présidente de la région La Réunion est alors proposée par le communiste Fabien Roussel. Elle suscite l'approbation quasi immédiate de la formation de Jean-Luc Mélenchon, heureuse de pouvoir compter sur l'une de ses proches politiques pour la primature. De fait, l'ancienne députée (1997-2020), maire de Saint-Denis (de 2008 à 2021), coche de nombreuses cases évoquées plus tôt. Femme politique d'expérience, elle est à la tête de sa région depuis juillet 2021 grâce à une alliance large des forces de gauche sur l'île. Ancienne communiste, elle a soutenu les différentes candidatures insoumises, à la présidentielle 2022, et aux européennes 2024 - elle figurait même sur la liste de Manon Aubry, en position symbolique non-éligible. De quoi satisfaire la première force du NFP (La France insoumise) et le Parti communiste. Las, le Parti socialiste refuse, exhumant certaines de ses anciennes prises de position, et profitant surtout des doutes exprimés publiquement par Marine Tondelier et les écologistes. Argument principal : sa candidature ne fait pas consensus. Après plusieurs heures d'aller / retour et de poker menteur, Huguette Bello renonce d'elle-même. « Dans ces conditions et soucieuse d'un accord rapide au sein du NFP, j'ai décidé de décliner sans plus attendre l'offre qui m'a été faite », explique-t-elle dans un communiqué publié le 13 juillet, soit deux jours après la proposition formulée par Fabien Roussel. Suivra quelques jours plus tard l'hypothèse Laurence Tubiana. Les comètes satellites Avec le même schéma - mais inversé - l'ancienne négociatrice pour le climat est elle aussi retoquée par l'alliance des partis de gauche. Proposée par le Parti socialiste, l'architecte des accords de Paris en 2015 est aussitôt refusée par La France insoumise qui la juge trop modérée et « macrocompatible. » Elle renonce à son tour le 22 juillet, constatant que son nom « a rencontré des oppositions au sein du NFP. » En parallèle de ces âpres discussions, qui vont déboucher finalement le 23 juillet sur le choix de Lucie Castets, militante pour les services publics et ancienne cadre à la mairie de Paris, plusieurs personnalités de gauche vivent eux aussi leur moment éphémère. C'est le cas notamment de Bernard Cazeneuve, ancien Premier ministre socialiste pressenti un temps pour rejoindre Matignon en dehors du strict cadre du Nouveau Front Populaire - avec qui il a pris ses distances. Mais également de Karim Bouamrane. Le nom du maire de Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis, émerge fin août, à la faveur des tergiversations du président de la République qui, refusant de nommer Lucie Castets, n'a toujours pas trouvé la martingale pour garder le pouvoir. L'édile ambitieux, tout juste auréolé du succès des Jeux olympiques et jamais avare de critiques contre la France insoumise, fait savoir à la presse qu'il a effectivement été contacté pour l'Élysée en vue d'une éventuelle installation à Matignon. Ce quinquagénaire, inconnu du grand public, occupe plusieurs jours durant les plateaux de télévision. En vain. Emmanuel Macron choisir finalement Michel Barnier, et une alliance avec Les Républicains, l'une des formations en déroute après les législatives, pour essayer de conserver la main sur sa fin de mandat. Depuis, deux des quatre comètes, Huguette Bello et Laurence Tubiana, ont déserté le débat national. Quand les deux autres, Lucie Castets et Karim Bouamrane essaient, mais peinent à briller dans la durée. Le propre des étoiles filantes.


Le Figaro
10-07-2025
- Science
- Le Figaro
Le premier épisode de transmission autochtone de dengue détecté près de Lyon
Un premier épisode de transmission autochtone de dengue cette année en métropole a été identifié à Saint-Chamond, en région Auvergne-Rhône-Alpes, engendrant un risque d'épidémie. Un risque important de transmission épidémique. Le premier épisode de transmission autochtone de dengue cette année en métropole a été identifié à Saint-Chamond (Loire), en région Auvergne-Rhône-Alpes, a indiqué mercredi Santé publique France. Il s'ajoute aux neuf désormais recensés pour le chikungunya. «Le premier épisode de dengue pour cette année 2025 a été identifié en Auvergne-Rhône-Alpes, avec une date de début des signes au 1er juillet pour le seul cas» détecté jusqu'ici, note l'agence sanitaire dans son bilan hebdomadaire de la surveillance renforcée des maladies transmises par les moustiques tigres. Aucun épisode de transmission autochtone n'a été mis en évidence en Europe, en dehors de la France, précise Santé publique France. Publicité Pour le chikungunya, les neuf foyers se situent dans les régions Provence-Alpes-Côte d'Azur, Corse, Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes et, pour la première fois cette année, Grand Est et Nouvelle Aquitaine. Cette année, les cas autochtones de chikungunya sont les plus précoces jamais identifiés en France hexagonale dans la saison d'activité du moustique, et leur nombre y est le plus élevé enregistré jusqu'ici. L'un des facteurs est l'épidémie à La Réunion et dans l'Océan indien. L'expansion du moustique tigre en cause «Malgré une baisse du nombre de cas importés de chikungunya, notamment en provenance de La Réunion et de l'Océan Indien, leur niveau contribue à l'apparition de transmissions autochtones dans l'Hexagone», rappelle Santé publique France. Le risque d'une transmission épidémique de ces virus en métropole est aussi accru par les fortes chaleurs. Les températures élevées contribuent en effet à la circulation du moustique tigre, un phénomène accentué par le réchauffement climatique. À lire aussi Dengue, Zika, chikungunya : le moustique-tigre durablement installé à Lyon et dans sa région Apparu dans l'Hexagone en 2004, le moustique tigre y continue son expansion rapide: il était implanté, début 2025, dans 81 départements, soit 84% des départements métropolitains. «De 2010, année des premiers cas autochtones de dengue et de chikungunya dans l'Hexagone, à 2024, 53 épisodes de transmission des virus de la dengue, du chikungunya et du Zika ont été identifiés: 48 de dengue, 4 de chikungunya et 1 de Zika» et ont totalisé 277 cas, rapporte l'agence sanitaire. Les cas importés augmentent aussi. Santé publique France en a compté 1680 de chikungunya, 1651 de dengue et 6 de Zika depuis début 2025, après 4683 de dengue, 34 de chikungunya, 8 de Zika et une co-infection dengue-chikungunya sur tout 2024.